C'est La grande question.
Depuis que je suis adolescente, je rêve de normalité. J'ai atteind une partie de mon but : ma vie est normale mis à part ma maladie mentale et ces conséquences (qui sont quand même très bien gérer : mes connaissances ne se doutent absolument pas que j'ai un problème psychiatrique, timide oui, distante et un peu coincée oui, mais psychiatrique surement pas, vive les médicaments).
J'avais lu dans le "Que sais je" sur la paranoïa que cette maladie ne se guérissait pas. Mon psychiatre vient de me dire le contraire. Il veut que je vois une psychologue pour résoudre mes angoisses et arréter mes médicaments. Je dois dire que là où je diffère de beaucoup de paranoïaque c'est que j'ai conscience d'avoir péter un cable. J'ai conscience d'avoir délirer, d'avoir inventer des ennemis. J'ai conscience quand je commence à m'aventurer sur le chemin de la folie. Cela doit être pour cela que je suis peut être guérissable. Et puis oui j'ai envie de m'en sortir. De vivre dans le doute de soi même est épuisant et douleureux. Heureusement ce n'est pas tout le temps.
Mais j'ai un certain appriorie sur les psychologues. J'en ais vue beaucoup avant d'avoir ma crise de délire. Je ne sais pas s'ils m'ont apporté beaucoup de choses. J'ai l'impression que c'est plus moi en prenant des bonnes décisions dans ma vie qui me suis guéris toute seule un peu plus à chaque fois. J'ai même eut l'impression que le psychologue que je voyais juste avant ma crise a, sans s'en rendre compte, accéléré ma chute. En tout cas il ne l'a pas ralentie, ça c'est sûr. Et pourtant il en a eut des signes que je commençais à péter les plombs. Je lui ais dis que je croyais que la télé me parlait, me donnait des indications sur ce que je devais faire. Il m'a dit "vous vous rendez compte que c'est votre inconscient qui parle ?". Je lui ais répondue oui et le symptôme a disparue mais mon cerveau est partie se balader ailleur et le problème s'est agravé sans que mon psychologue puisse l'enrayer.
Mais bon là ça va être une psychologue du cmp et pas choisie au hasard. Elle va être au courant de mon passé psychiatrique. Donc je vais essayé d'être optimiste et me dire que peut être enfin un travail psychologique va m'aider à résoudre mes problèmes. Mais j'avoue que j'ai un peu peur de vivre sans mes anti-psychotique. La dernière chose que je souhaite c'est de refaire une crise de délire. Et ce n'est pas l'hôspitalisation qui me fait peur; c'est ce que je suis capable de dire et de faire pendant une crise qui me fait peur.