Un post pour répondre au dernier commentaire de Félicité-mafoi du billet précédent.
Il y a 2 souffrances : celle de la maladie, du délire paranoïaque, incommensurable et qui n'a pus être soulagée que par des medicaments à haute dose et une hôspitalisation de 3 semaines. Et puis il y a celle qui amène à la guérison, les scéances avec le psychiatre et/ou le psychologue, celle de revivre ces moments de coeur d'enfant brisé et d'autres... plus perturbants.
Alors oui quitte à choisir entre les 2, je préfère la 2e qui est une vraie solution. Mais j'ai vue tellement de psy (3 psychlogues et 2 psychiatres) que je sais que ce chemin n'est pas facile non plus. Il faut vraiment avoir en face de soi un soignant qui utilise les bons mots pour qu'il y est soulagement. Et il faut aussi que je sois capable d'écouter. Je me rend compte grâce au psychiatre qui me suis actuellement qu'auparavant je n'arrivais pas vraiment à écouter mes soignants ou alors je les comprenaient de travers ou alors ça ne collait pas ou c'est ce psychiatre qui est vraiment bon. Ou alors c'est simplement le bon moment. Parce que j'ai toujours eut envie de savoir ce qui n'allait pas chez moi, toujours chercher ma blessure depuis mon adolescence. Mais ce n'est que maintenant que je commence à sentir que peut être je vais guérir.
Il faut savoir que j'ai très très peu de souvenir de moi enfant. Mes souvenirs commencent vers 9-10 ans. Avant c'est quasiment le black out total. Et ceux sont surtout des mauvais souvenirs. Alors c'est sûr que j'ai peur de ce dont je ne me souviens pas, si déjà ce dont je me souviens est pas terrible. Mais comme dit Félicité-mafoi et mon psychiatre : la réalitée doit être moins atroce que le délire.